Aaaaah si vous saviez comme j’ai tergiversé au moment de choisir un sapin !
L’an dernier, j’ai râlé en installant mon sapin artificiel qui œuvrait pour la dixième année consécutive. Son aspect n’était pas trop moche, c’est d’ailleurs pour cela que je l’avais choisi pour m’accompagner dans les fêtes de fin d’année, dans mon premier appartement. Mais il commençait à sérieusement se déplumer, m’obligeant à passer l’aspirateur après son installation. Mais surtout, je me suis fait mal à plusieurs reprises en dépliant les branches, avec des fils de fer qui dépassaient. C’en était trop, il allait donc bientôt prendre sa retraite.
Cette année, je l’ai confié à l’adoption à une autre famille (en les prévenant de l’hostilité qu’il pouvait parfois monter avec ses branches). J’ai revendu mon petit lot de décorations rouges que j’avais achetées en même temps que le sapin. Une fois tout parti, j’ai eu un pincement au coeur devant le vide laissé et le mois de décembre avançant. Par quoi allais-je donc le remplacer pour fêter dignement ce Noël ?
Une longue réflexion a suivi, pesant le pour et le contre de chaque option possible.
Un sapin artificiel ? C’est du plastique donc du pétrole, c’est fabriqué en Chine, c’est polluant quand il faut le jeter. Mais c’est un investissement qui dure pas mal d’années.
Un vrai sapin qui sent bon ? C’est très cher pour un Nordman qui ne perd pas ses aiguilles. Les moins chers les perdent autant que je perds mes cheveux à chaque changement de saison, et ça ne dure pas très longtemps. Et je n’ai pas de place dans mon petit jardin pour le replanter (et puis bon, si on en plante un tous les ans….imagine la forêt « jardinale » (oui j’invente des mots !) au bout de 20 ans !). Et puis c’est naturel. Mais couper des arbres juste pour une fête, même s’ils sont plantés pour ça, est-ce bien raisonnable ?
Après avoir vu un petit reportage sur un « éleveur de sapins » qui expliquait que ce n’était plus rentable car ça revenait plus cher de planter que ce qu’il gagnait à la vente annuelle. Et que par conséquent, il allait arrêter de planter et qu’il n’était pas le seul à envisager stopper à court terme cette exploitation, même si cela signifiait une pénurie de sapins dans les années à venir. Ah. Bon ben laissons les sapins dans leur forêt et réfléchissons à une autre option.
J’ai vu des tas d’articles qui montraient plein de sapins alternatifs plus ou moins réussis. J’en ai trouvé dans des magasins, mais vraiment trop chers pour ce que c’était et encore fabriqué en Chine. Cela ne répondais donc pas à mon besoin et à mon souhait d’avoir un sapin « éco-responsable ». Lire la suite →